MINI-CHRONIQUES #6

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đ’Ÿđ’Ÿđ“ đ“…đ‘’đ“‰đ’Ÿđ“‰đ“ˆ đ“ƒđ‘’Ì€đ‘”đ“‡đ‘’đ“ˆÂ – RĂ©sumé 

Agatha Christie – 222 pages

dix-huit

 

 

 

 

đ’„e voulais lire ce classique depuis trĂšs longtemps et un dĂ©fi de lecture m’a permis de le sortir ! Je ne lis que trĂšs peu de thriller/policier parce que je flippe trĂšs vite ! Ici, ce n’est pas de la peur mais plutĂŽt de l’oppression, et Ă  une sacrĂ©e dose. On a le sentiment d’ĂȘtre avec les personnages, coincĂ©s sur l’Ăźle avec eux et c’est assez dĂ©sagrĂ©able comme sensation. C’est assez dingue de pouvoir faire ressentir ça Ă  travers la lecture et je ne peux qu’abonder dans le sens de tout le monde, Agatha Christie est une grande Ă©crivaine, bien qu’elle avait sĂ»rement quelques problĂšmes pour imaginer des choses aussi retorses ! J’ai eu quelques doutes quand au meurtrier, j’ai commencĂ© Ă  suspecter l’intĂ©gralitĂ© de la planĂšte assez rapidement, et au fur et Ă  mesure que le nombre de personnages s’amenuisait, j’ai revu mon mode de pensĂ©e et c’est lĂ  que j’ai Ă  moitiĂ© trouvĂ© le coupable, du moins, le bon schĂ©ma. Le plus dur pour le lecteur, c’est qu’on cherche les indices, mais qu’il n’y en a pas, on n’a plus que notre intuition ! J’ai rarement lu une ambiance aussi bien menĂ©e, c’est saisissant ! J’ai donc beaucoup aimĂ© cette premiĂšre lecture d’un Agatha Christie, que je suis ravie d’enfin connaitre, mĂȘme si je mets un petit bĂ©mol sur la fin, peut-ĂȘtre parce qu’elle me parait trop simple par rapport au reste du rĂ©cit ?


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HĂ©lĂšne Montardre – 176 pages

𝚂𝙮𝚁𝚅𝙾đ™Č𝙮 𝙿𝚁𝙮𝚂𝚂𝙮

quinze

 

 

 

𝒞e court roman retrace la vie du cĂ©lĂšbre conquĂ©rant Alexandre le Grand, de son enfance Ă  la fin de sa grande expĂ©dition. C’est un excellent moyen pour apprĂ©hender la vie de ce grand homme, mĂȘme si c’est romancĂ© puisque les auteurs ne disposent pas de suffisamment d’informations historiques sur certains points et que les sentiments d’Alexandre sont donc inventĂ©s grĂące Ă  ce que l’on sait de lui. J’ai beaucoup aimĂ© ce personnage, extrĂȘmement respectueux, comme l’on en voit peu chez ce genre d’hommes. Il ne conquiert pas pour dominer les autres, mais pour aller au bout du monde connu, pour suivre ses rĂȘves et ceux de son dĂ©funt pĂšre. Il n’impose pas les coutumes macĂ©doniennes et laisse les autres pays garder les leur, afin d’avoir un grand royaume avec une grande diversitĂ©. Il respecte les perses dits « barbares », et se rend compte qu’il a beaucoup Ă  apprendre d’eux. Je l’ai trouvĂ© touchant par cet aspect, et par son espoir de satisfaire tout le monde et de garder ses amis prĂšs de lui, mĂȘme si au pouvoir, il se rend compte que ce n’est pas possible et qu’il y aura toujours des trahisons. En plus, sa complicitĂ© avec son cheval BucĂ©phale est adorable et le rend trĂšs humain.  C’est dommage qu’il n’ait pas su s’arrĂȘter dans sa soif de conquĂȘtes, Ă  vouloir pousser sa chance, il a tout perdu, alors qu’il avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© un grand exploit ! J’ai Ă©tĂ© parfois dĂ©rangĂ©e par les dialogues, on sent que ce n’est pas naturel, l’autrice rajoute des informations Ă  l’excĂšs pour en apprendre plus au lecteur. Je trouve Ă©galement que la fin est abrupte, si l’on se base sur ce livre, on ne connaĂźt pas les derniĂšres annĂ©es de la vie de l’homme. AprĂšs recherches, je comprends ce parti-pris, Alexandre n’ayant malheureusement pas eu de postĂ©ritĂ© par sa descendance.


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ℒ𝑒 đ’ąđ“Šđ’Ÿđ’č𝑒 đ’źđ“‰đ‘’đ’¶đ“‚đ“…đ“Šđ“ƒđ“€Â RĂ©sumĂ©

Étienne Barillier & Arhur Morgan – 374 pages

𝚂𝙮𝚁𝚅𝙾đ™Č𝙮 𝙿𝚁𝙮𝚂𝚂𝙮

quinze

 

 

 

𝒰n guide trĂšs intĂ©ressant qui explore de long en large le genre du steampunk. J’ai appris de nombreuses choses, la lecture Ă©tait trĂšs enrichissante. Je dirais juste qu’il faut le lire en plusieurs fois parce que ce n’est pas un rĂ©cit, c’est une explication d’une steampunk avec des listes, des recommandations, des interviews, et ce peut ĂȘtre un peu lourd Ă  force. J’ai surtout compris que le steampunk est devenu une vĂ©ritable culture, qu’on ne peut pas lui donner de vĂ©ritable dĂ©finition parce que c’est un genre de l’imaginaire qui n’a pas de limites, dans lequel on peut tout mettre en oeuvre sans s’inquiĂ©ter forcĂ©ment du contexte et de l’Ă©poque. J’apprĂ©cie le fait qu’il ne rentre pas dans les cases, et qu’il ait pour vocation de dĂ©noncer et de sortir des codes de la sociĂ©tĂ©. C’est Ă©galement une vĂ©ritable esthĂ©tique, assez reconnaissable Ă  certains Ă©lĂ©ments Ă  base de haut de forme, de dirigeables, d’automates et d’Ă©poque victorienne, mais qui ne cesse de se rĂ©inventer grĂące Ă  sa communautĂ©. Je me suis rendue compte que de nombreux livres et films l’Ă©taient alors que je n’y aurais pas pensĂ©, que le steampunk est vraiment rentrĂ© dans l’imaginaire collectif et j’ai aimĂ© que les recommandations puissent plaire Ă  tout le monde (jeux vidĂ©os, mangas…) ! Ce petit guide est une vraie mine d’informations, avec un aspect historique non nĂ©gligeable trĂšs agrĂ©able !

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