𝓖𝑒𝓃𝓇𝑒 : Développement personnel
𝓣𝒾𝓉𝓇𝑒 : Lily 2.0 T.2 – Solstice d’été
𝓐𝓊𝓉𝑒𝓊𝓇 : Emilie Colline
𝓔𝒹𝒾𝓉𝒾𝑜𝓃 𝑒𝓉 𝓟𝒶𝓇𝓊𝓉𝒾𝑜𝓃 : Editions Caouanne (2019)
𝓝𝑜𝓂𝒷𝓇𝑒 𝒹𝑒 𝓅𝒶𝑔𝑒𝓈 : 232 pages
ℛ𝑒́𝓈𝓊𝓂𝑒́ : Au cours d’un voyage scolaire à Florence, entre la contemplation des chefs-d’œuvre de la Renaissance et les délires propres à une bande d’ados en vacances, affleurent chez Lily de nouvelles capacités extrasensorielles : distinction des auras, perception auditive et visuelle de fantôme, clairsensibilité… S’agit-il du syndrome de Stendhal qui provoque souvent troubles et hallucinations chez les touristes exposés à tant de beauté ou de l’éclosion soudaine de facultés de clairvoyance et de médiumnité ?
𝚂𝙴𝚁𝚅𝙸𝙲𝙴 𝙿𝚁𝙴𝚂𝚂𝙴
ℳeilleur que le premier tome pour moi, on découvre une Lily plus mature, à la découverte d’une ville à laquelle je suis très attachée, en compagnie de ses camarades de classe. L’aspect ésotérique est très marqué et enrichissant, j’ai beaucoup aimé !
Vous pouvez trouver ma chronique du premier tome ici.
𝒟ans le premier tome, nous suivions la jeune Lily dans son quartier de Montmartre, entre sa vie de jeune collégienne et son apprentissage de l’ésotérisme, sa mère étant très tournée vers le yoga, les médecines parallèles, la lithothérapie, bref de spiritualité. Ici, elle part avec sa classe en voyage scolaire à Florence ! Alors le cadre change radicalement, et c’était un vrai plaisir de redécouvrir à travers ces yeux cette ville que j’ai adoré visiter. J’ai préféré la manière de raconter de l’autrice dans ce tome-ci, toujours par le biais de Lily qui nous parle comme dans un journal, on la sent cependant plus mature, plus réfléchie et rodée au monde de l’ésotérique, prenant les choses comme elles viennent. Cela rend le récit très fluide, toujours jeunesse et agréable mais plus vivant et naturel, je dirais ! Je me suis vraiment immergée à fond dans cette lecture. L’ayant lu en numérique, j’ai moins profité des planches ajoutées, mais je ne doute pas qu’elles seront aussi géniales que dans le premier, avec un plan de Florence, de nombreux dessins un peu partout, des représentations qui apportent une valeur ajoutée au roman.
ℒ’écriture est notamment très réussie quant à la description de Florence et de son art. J’ai eu peur au bout d’un moment de subir le même syndrome que les enfants, et d’être submergée sous les visites artistiques. J’ai reconnu l’intégralité des endroits que le petit groupe de collégiens a visité, du Duomo à la Galerie des Ofiices, même ceux où je ne suis pas allée et que l’autrice a très bien décrit, ce qui permet une totale immersion au lecteur. Le groupe est accompagné d’un guide italien parlant français, qui donne de nombreuses anecdotes et informations très utiles, je dirais simplement qu’il y en a parfois trop, ça donne l’impression d’un amas, et c’est assez amusant de ressentir l’ennui des jeunes au bout d’un moment à ce sujet. J’ai bien aimé l’intervention des professeurs qui étaient avec eux, c’était très enrichissant, sur des sujets liés à l’art mais différents de ce dont on parle aux enfants normalement, notamment l’alchimie et l’astrologie. Ça restait bien dans la lignée ésotérique du récit.
𝓔n parlant de celle-ci du coup, j’ai appris plein de choses et j’ai a-do-ré les petits exercices pratiques que je vais essayer prochainement ! On apprend à lire les auras, à méditer, plein de petites choses qui ont l’air plutôt simples si on se concentre et qui nous permettent une meilleure perception dans la vie de tous les jours. Genre lire les auras, c’es ultra pratique, tu peux savoir à qui tu as affaire rien qu’avec la couleur des gens (de leurs auras hein, pas de peau !). La petite enquête avec le fantôme était super cool, on plonge en même temps dans l’Histoire et je ne connaissais pas le rôle qu’avait joué Florence dans la guerre. J’ai beaucoup aimé le petit groupe de filles avec lesquelles Lily s’entendait, qui ont bien voulu tester sans juger la spiritualité des unes et des autres. C’était très bienveillant et respectueux !
𝒟ans ce deuxième tome, on découvre aussi beaucoup plus les gens qui gravitent autour de la vie étudiante de Lily, c’est-à-dire ses plus ou moins camarades de classe. Ses parents sont bien plus effacés, c’est normal mais elle les a au téléphone de temps en temps et on retrouve leur jolie relation de confiance. C’était assez drôle de voir les batailles filles-garçons dans l’auberge de jeunesse où logeait le petit groupe. Ils n’arrêtent pas de se faire des coups en douce, et ça donne un côté enfantin très mignon au récit. Il y a une coalition entre les deux chambres des filles et j’ai aimé les réflexions de Lily sur les filles d’en face qu’elle trouvait superficielles. Au final, elle a compris que quand on apprend à les connaitre, elles sont beaucoup plus sympas que prévu (bon pas toutes, quand même). On assiste aussi aux premiers amours de Lily et c’était mignon comme tout, très doux et respectueux, ça m’a beaucoup plu, surtout que bon, les italiens, c’est pas les pires choix… La petite intrigue entre un des professeurs et le beau guide italien était tout aussi drôle à suivre, on se met vraiment à la place des enfants et ça donne un concentré de bonne humeur !
𝒞ette fois, on fait un peu plus face à un carnet de voyage agrémenté de spirituel, plutôt que de développement personnel à mon goût, mais ce n’est pas pour me déplaire !
Merci beaucoup Graziella pour cette chronique sur le tome 2. Lily est ravie !
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