CHRONIQUE #74 | 𝒞iao Bianca

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𝓖𝑒𝓃𝓇𝑒 : Contemporain

đ“Łđ’Ÿđ“‰đ“‡đ‘’ : Ciao Bianca

𝓐𝓊𝓉𝑒𝓊𝓇 : Vincent Villeminot

𝓔đ’čđ’Ÿđ“‰đ’Ÿđ‘œđ“ƒÂ đ‘’đ“‰Â đ“Ÿđ’¶đ“‡đ“Šđ“‰đ’Ÿđ‘œđ“ƒ : Fleurus (2019)

đ“đ‘œđ“‚đ’·đ“‡đ‘’ đ’č𝑒 đ“…đ’¶đ‘”đ‘’đ“ˆ : 330 pages

â„›đ‘’Ìđ“ˆđ“Šđ“‚đ‘’Ì : Cela fait trois ans que Matthieu n’a pas vu sa famille, depuis qu’il a claquĂ© la porte de la maison, le jour de ses 18 ans. Il n’a pas rĂ©pondu aux appels de sa mĂšre, a Ă©vitĂ© de donner des nouvelles. Mais le jour oĂč il apprend qu’elle vient de mourir, un cancer foudroyant, il ne peut faire autrement que d’aller Ă  l’enterrement
 Enfin, l’enterrement
 Ce n’est pas vraiment ça
 juste une cĂ©rĂ©monie
 Ce dont il ne se doute pas, c’est que la descente de l’Italie, et le voyage sur l’üle avec ses petits frĂšres et soeurs vont ĂȘtre l’occasion de pas mal de galĂšres, et aussi d’éblouissements, de bains de mer, de nuits Ă  la belle Ă©toile…

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𝚂𝙮𝚁𝚅𝙾đ™Č𝙮 𝙿𝚁𝙮𝚂𝚂𝙮

đ’„’ai trouvĂ© ce contemporain sur l’importance de la famille trĂšs intĂ©ressant et rapide Ă  lire, plein d’Ă©motions et de beaux paysages ! C’Ă©tait super de voyager Ă  travers la Sardaigne dans ce roman, j’ai eu l’impression de visiter moi-mĂȘme la rĂ©gion ! C’est le gros point fort du roman je trouve, avec les personnages attachants.

ressenti-livre

𝒞’Ă©tait une lecture trĂšs fluide, rapide et agrĂ©able. Dans un certain sens, je me suis lĂ©gĂšrement ennuyĂ©e, Ă  force de lire de la fantasy, j’ai manquĂ© un peu d’action ! Mais pour autant, je trouve que le roman n’Ă©tait pas plat, au contraire, il y avait ce qu’il faut de rebondissements pour tenir le lecteur intĂ©ressĂ© ! En plus, Ă  l’approche de la rentrĂ©e, ce road-trip littĂ©raire nous donne l’impression de voyager et d’ĂȘtre encore un peu en vacances ! C’est un des aspects que j’ai prĂ©fĂ©rĂ©, je ne connaissais pas beaucoup la Sardaigne et j’ai adorĂ© la dĂ©couvrir entiĂšrement, de son architecture Ă  ses plages en passant par son fameux fromage ! Ça m’a donnĂ© envie d’y aller !


ℒ’histoire est Ă  la fois trĂšs triste puisqu’elle aborde le deuil d’un parent, qu’on fait face Ă  de la colĂšre, de la rancoeur, des regrets… mais c’est aussi et surtout une sublime ode Ă  la famille, qui fait chaud au coeur. J’ai trouvĂ© les personnages super attachants grĂące Ă  cette immersion dans leurs pĂ©ripĂ©ties en Sardaigne, presque comme si on suivait un vlog, mais en plus intime. Matthieu Ă©tait le personnage le plus Ă©laborĂ©, avec une psychologie trĂšs intĂ©ressante, des rĂ©flexions poussĂ©es sur diffĂ©rents sujets, une belle remise en question pour un grand adolescent pas encore tout Ă  fait adulte qui doit prendre des responsabilitĂ©s de parent, comme il l’a fait pendant toute sa vie, avec une mĂšre un peu dangereuse sur les bords Ă  cause de sa propension Ă  aller d’homme en homme. Je l’ai trouvĂ© trĂšs courageux et trĂšs touchant.


ℒa relation fraternelle est pleine de maladresses mais terriblement mignonne au final. Matthieu doit faire avec sa douleur et ses remords et avec celle de sa petite soeur et de son petit frĂšre, qui lui en veulent d’ĂȘtre parti de la maison trois ans plus tĂŽt, et surtout, de ne pas ĂȘtre venu voir leur mĂšre pendant sa maladie. Il va devoir se faire pardonner, tout en prenant soin d’eux comme un pĂšre, et en faisant avec les nombreuses pĂ©ripĂ©ties qui vont leur arriver au cours du rĂ©cit et il va y en avoir ! MalgrĂ© la tristesse de l’intrigue, le roman est au final trĂšs joli et plein d’espoir, c’est mignon et parfois trĂšs drĂŽle !

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