CHRONIQUE #27 | Anima

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Genre : Fantasy

Titre : Anima T.1 – Les enfants

Auteur : Mary Sara

Edition & Parution : Librinova (2018)

Nombre de pages : 323 pages

Résumé : Au pays de Ryatil vit Evahny, une jeune fille dont la curiosité ne connaît aucune limite. Elle ne cesse de questionner sa mère Sorhia, reine de cette contrée, sur la fameuse Quête de l’Anima. De jour en jour, la petite fille ressent un vide qu’elle ne peut décrire et comprend bien que sa vie risque d’être chamboulée… Accompagnés, Evahny et son frère Sajyel devront accomplir leur destin et rétablir l’équilibre d’un monde sous le joug d’une malédiction vieille de vingt ans…

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SERVICE PRESSE

Merci beaucoup à Mary Sara, qui a été très compréhensive vis-à-vis de mon retard. J’ai adoré son roman, qui mêle magie de l’âme, nature, animaux et légendes particulières. C’est un monde très complet que l’on retrouve dans Anima, avec ses propres histoires et mythes. Il y a un grand nombre de personnages, et s’il est au début un peu dur de s’y retrouver, leurs complexités et émotions sont fascinantes à observer. Quelques coquilles ne m’ont clairement pas empêchées de savourer cet univers magique et animal, ainsi que les diverses révélations !

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univers

J’ai lu beaucoup de fantasy et vu beaucoup d’univers différents. Celui-ci est l’un des plus complets à travers lesquels j’ai pu voyager. Il y a parfois trop de détails sur des paysages, mais cela permet au moins de visualiser à la perfection les endroits où les personnages se situent. Ce monde possède un grand nombre de mythes et de légendes. Au début du roman, il existe beaucoup d’interrogations, mais on apprend à connaitre les personnages et l’histoire de cet univers au fur et à mesure. L’intrigue parait longue à se mettre en place et s’accélère considérablement dans les cent dernières pages. Mais cette lenteur permet de s’attacher aux personnages et d’apprendre à les connaitre. Il y a beaucoup de retournements de situations, certains auxquels je m’attendais et auxquels j’avais pensé, mais d’autres qui m’ont clairement retourné le cerveau. Tout prend son sens dans ce roman au moment adéquat, et je trouve ça très impressionnant.

Les légendes de ces contrées sont basées sur la quête initiatique et la nature. En effet, la quête de sa moitié c’est-à-dire de l’Anima, m’a beaucoup rappelé le mythe de Platon avec les âmes sœurs. Cela m’a donc beaucoup intéressée, et j’ai hâte de lire le second tome dans lequel nous aurons encore plus d’explications à ce sujet. L’Anima est donc l’animal/la créature qui correspond à l’âme de son humain. Ils ont des relations extrêmement fusionnelles, j’ai trouvé ça magnifique. Il peut s’agir d’animaux normaux comme de créatures impressionnantes comme des dragons. Si cette quête était extrêmement courante auparavant, le pays de Ryatil et ses alentours n’en voient plus la couleur, puisque les enfants ne naissent plus. Eh oui, on s’en rend vite compte, les deux enfants principaux sont bien seuls dans le royaume. Il existe une malédiction qui fait oublier les enfants à leurs familles et ne permet plus leur naissance. En rapport avec cela, nous apprenons qu’il existe des mages, des formes d »entités » supérieures ainsi que les Thuatyls, qui tentent de répondre aux questions depuis toutes ces années. La relation à la nature et aux éléments est également très importante dans ce roman, et est symbolisée dès le début par la reine Sorhia, très puissante et dont les émotions sont raccordées à la nature.

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Nous faisons la connaissance de nombreux personnages dans ce roman, et de nombreux Animas. J’en ai apprécié la grande majorité, puisque leurs émotions sont décrites et que leurs personnalités sont complexes. Je me suis particulièrement attachée à Sorhia et à son Anima, Larhma. L’auteure appuie sur la personnalité des personnages féminins et les met en valeur. Il s’agit pour la plupart de mères, qui sont à la fois fortes, puisqu’elles sont capables de tout pour protéger leurs enfants mais possèdent de nombreuses faiblesses, pour la même raison. C’est la compatibilité et le fait que l’Anima et l’humain se complètent si harmonieusement qui m’a fascinée. Leurs émotions sont si bien racontées qu’on ressent leur attachement l’un à l’autre. Cela permet également d’avoir de l’empathie pour eux et de s’intéresser de près à leurs liens, qui sont à l’origine de leurs personnalités torturées.

Les deux enfants que nous rencontrons au début, Evahny et Sajyel, ont beau être tout jeunes, ils ne manquent pas de caractère. Ils sont très différents l’un de l’autre mais se vouent un véritable amour fraternel, qui je pense les sauvera dans le second tome. Sajyel est discret quand Evahny attire l’attention à elle… Mais leurs personnalités s’affirment au fur et à mesure du roman avec les épreuves qu’ils doivent vivre. L’auteure insère les différents personnages au fil des chapitres, ainsi il n’y a pas de surprise lorsqu’ils rentrent dans l’intrigue. J’ai apprécié Lekhal également, un homme de l’âge de Sorhia qui vagabonde, qui a beaucoup de choses à cacher mais dont on sent la bonté.

En plus de la quête des Anima, c’est la quête de soi et de ses origines qui m’a le plus intéressée et si vous êtes fan de personnalités fortes dans un univers fantasy complet plein de créatures légendaires, c’est le livre qu’il vous faut !

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8 commentaires sur « CHRONIQUE #27 | Anima »

  1. Je vous remercie pour cette magnifique chronique. Je suis impressionnée par la sensibilité avec laquelle vous avez compris les fondements de l’histoire. Vraiment bluffée. Et je me réjouis de vous faire parvenir le tome 2 :))

    Aimé par 1 personne

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